Réinventer le concept, c’est bien; en conserver les bases, c’est mieux. Nuances Pop a rencontré le succès avant tout grâce à ses groupes de blues-jazz itinérants. Eh bien le 12 juillet se déroulera dans cette veine ! C’est la soirée à ne pas manquer pour les plus puristes d’entre vous.

De 18h30 à 22h00

ATTENTION: En raison des conditions météo annoncées pour ce 12 juillet, les concerts ci-dessous sont tous délocalisés dans les restaurants et bars de la Grand-Rue, en intérieur, selon le programme suivant:

Mustaka – jazz manouche

« Derrière les moustaches, ils ont des doigts très agiles, leur vocation c’est le jazz manouche, cela tient magnifiquement la route, comme si c’était naturel. Le traditionnel violon est remplacé par un saxophone (un bon) : que du bonheur ! », voilà comment les présente Yvan Ischer, de la RTS.

De notre côté, si nous devions vous parler de Mustaka en quelques mots, nous vous dirions que leur musique, d’une qualité indiscutable, vous caresse comme le rayon d’un coucher de soleil en vacances sur une terrasse du sud. Il y a, dans leurs compositions, la sensualité du flirt estival, le moelleux de l’ivresse des verres de vin et la douceur d’un moment suspendu.

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The Shimmy Shakers – bluegrass

Le Shimmy, une danse américaine très populaire dans les années 1920, consiste à secouer les hanches et les épaules. Ca pose le décor pour présenter les Shimmy Shakers ! Du blues vintage festif, dansant et débridé, qui s’inspire avant tout des grands interprètes de blues et de country des années 20 et 30 (Bessie Smith, Leadbelly, Lucille Bogan, Tampa Red, Riley Pucket, Jimmie Rodgers).

Composé de Linda Chilcotin (contrebasse et chant), Stef Charlyson (harmonica et kazoo) et Floyd Beaumont (guitare, mandoline et chant), le groupe vous fera (re)découvrir des pépites musicales méconnues tout en secouant votre shimmy.

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Cham Blues Band – blues en français

Tombé dans la marmite du diable il y a trente ans, Cham (à gauche, sur la photo) ne lui a pas pour autant vendu son âme pour mieux jouer. Après avoir fait ses gammes avec différents groupes de Suisse romande, il attaque une carrière où l’intégrité tient lieu de référence. Quel style, mieux que le blues, pouvait servir ses aspirations ? « Il n’y a rien de construit dans le blues; un morceau peut être joué un soir de la manière la plus douce qui soit, et le lendemain avec la rage au cœur. »

Pour être au plus proche de ses émotions, Cham chante son blues en français. Constamment en mouvement, sa musique colle aux états d’âme des musiciens, se mélangeant aux rythmes louisianais, à la profondeur du Bayou, à la puissance du Texas. Un blues plein de couleurs, riche de ses nombreuses racines, des différents parcours des musiciens, de leur vécu.